The Provence landings on August 15, 1944 were conceived by the Allies as the culmination of their efforts in Western Europe, building on several years of confrontation in the Mediterranean. From the Balkans to the Near East, from Libyan shores to the Greek islands, from Malta to Corsica, from Tunisian cities to the Italian mountains, decisive battles had been waged there since 1940. Even if Overlord has been the focus of collective memory for decades, the Mediterranean is undoubtedly a center of gravity of the Second World War.
This sea is marked by colonial empires. Alongside 120,000 Americans, the French brought together almost 250,000 men for Operation Anvil-Dragoon. Commandos, airborne troops, infantry and armored divisions were drawn from the African Army, the Free French Forces and, above all, the intense mobilization in the French colonies of North Africa and sub-Saharan Africa. While the Americans moved up towards the Alps, General de Lattre de Tassigny's B army, with the support of the local Resistance, seized Marseille and Toulon. While the Allies had fallen considerably behind in the Battle of Normandy, the Mediterranean cities were liberated several weeks ahead of schedule, followed by Lyon, Chalon, Mâcon and Dijon.
In September 1944, these units joined the forces landed in Normandy in Burgundy. At a time when the Germans were preparing to fiercely defend the Reich, other challenges awaited the now "1st French Army": integrating the FFI into its ranks, recognizing colonized soldiers, and entering Germany to overcome the trauma of June 1940 and mark France's return to the ranks of victorious nations.

Mission for the 80th anniversary of the landings, the Liberation of France and Victory

Le débarquement de Provence du 15 août 1944 est conçu par les Alliés comme l’achèvement de leur dispositif en Europe de l’Ouest, mettant à profit plusieurs années d’affrontement en Méditerranée. Des Balkans au Proche-Orient, des rivages libyens aux îles grecques, de Malte à la Corse, des villes tunisiennes aux montagnes italiennes, des combats décisifs s’y déroulent depuis 1940. Même si Overlord retient depuis des décennies l’attention de la mémoire collective, la Méditerranée est sans nul doute un centre de gravité du second conflit mondial.
Cette mer est marquée par les empires coloniaux. Aux côtés de 120 000 Américains, les Français ont réuni en vue de l’opération Anvil-Dragoon près de 250 000 hommes. Commandos, troupes aéroportées, divisions d’infanterie et blindées sont issus de l’armée d’Afrique, des Forces françaises libres mais surtout de l’intense mobilisation dans les colonies françaises d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne. Pendant que les Américains remontent vers les Alpes, l’armée B du général de Lattre de Tassigny s’empare, avec l’appui de la Résistance locale, de Marseille et de Toulon. Alors que les Alliés ont pris un retard considérable dans la bataille de Normandie, c’est avec plusieurs semaines d’avance que sont libérées les villes méditerranéennes d’abord, Lyon, Chalon, Mâcon et Dijon ensuite.
En septembre 1944, ces unités rejoignent en Bourgogne les forces débarquées en Normandie. À l’heure où les Allemands se préparent à défendre le Reich avec acharnement, d’autres défis attendent la désormais « 1re armée française » : l’intégration des FFI dans ses rangs, la reconnaissance accordée aux soldats colonisés, l’entrée en Allemagne pour surmonter le traumatisme de juin 1940 et acter le retour de la France parmi les nations victorieuses.

Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire

Block 1 stamp - 80 years of the Provence landings - International Letter