With a presence in 4 of the world's 5 oceans, and the 2nd largest maritime area in the world, France is committed to ensuring that the marine environment is in good condition, through international, European and national policies to preserve and restore biodiversity.

With its menacing appearance and long-toothed jaws, the moray eel hides in crevices during the day. Its reputation for aggression is unfair: it only attacks to defend itself! The Mediterranean devil (2nd largest ray in the world), which tends to live on the surface, is unfortunately an endangered species. The corb, with its elegant silhouette, has become rare on French coasts, but is gradually repopulating the waters of marine reserves. On the other hand, it's easy to get close to the shy, silvery-grey sharpnose seabream with its light and dark stripes, and to observe the common octopus which, in case of danger, can disappear under a cloud of black ink or change color to blend into its surroundings. Recognizable by its bright yellow, green and blue livery, here's the peacock crab, which feeds on a mouthful of algae from which it extracts small invertebrates, and the green crab, particularly invasive, which appreciates muddy or sandy bottoms. A member of the crustacean family, the ten-legged hermit crab gets on well with the sea anemone. The sea anemone protects the hermit crab under its stinging tentacles, and takes advantage of its food scraps.

A marvellous underwater world, where you can come across the plume of the smooth protula or the red starfish... The splendor of gorgonian and coral forests should not blind us to the fact that 50% of coral reefs have disappeared in the last 30 years. Faced with an often endangered fauna, it's more important than ever to take action.

Présente dans 4 des 5 océans de la planète, 2e espace maritime mondial, la France veille au bon état du milieu marin en engageant à l’échelon international, européen et national, des politiques de préservation et de restauration de la biodiversité.

Avec son allure menaçante et ses mâchoires pourvues de longues dents, la murène commune se cache le jour dans des anfractuosités. Sa réputation d’agressivité est injuste : elle n’attaque que pour se défendre ! Évoluant plutôt en surface, ce qui le rend vulnérable, le diable de Méditerranée (2e plus grande raie au monde) fait hélas partie des espèces menacées. Le corb, avec sa silhouette élégante, est devenu rare sur les côtes françaises, mais il repeuple peu à peu les eaux des réserves marines. En revanche, on peut facilement approcher le peu farouche sar à museau pointu, gris argenté aux rayures claires et foncées, et observer la pieuvre commune qui, en cas de danger, sait disparaître sous un nuage d’encre noire ou changer de couleur pour se fondre dans son environnement. Reconnaissable à sa livrée jaune vif, verte et bleue, voici le crénilabre paon, qui se nourrit d’une bouchée d’algue dont il extrait des petits invertébrés, et le crabe vert, particulièrement invasif, qui apprécie les fonds vaseux ou sablonneux. De la famille des crustacés, le bernard-l’ermite et ses dix pattes fait bon ménage avec l’anémone de mer. Elle le protège sous ses tentacules urticants et profite ainsi de ses restes de nourriture.

Merveilleux fonds sous-marins, où l’on croise le panache de la protule lisse ou l’étoile de mer rouge... La splendeur des forêts de gorgone ou de corail ne doit pas nous faire oublier qu’en 30 ans, 50 % des récifs coralliens ont disparu. Face à une faune souvent en danger, il s’agit plus que jamais de se mobiliser.

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